Le mois de Septembre est, en France, un mois traditionnel pour les grèves, difficile donc d’éviter le sujet.
Cette année la (bonne ?) raison de faire grève concerne les retraites, un sujet qui va être de plus en plus récurrent étant donné la situation de la France sur ce sujet. Mais la question que l’on peut se poser à chaque fois est “pourquoi faire grève” ?
Il y a plusieurs objectifs :
- Faire plier le gouvernement et l’obliger à ne pas toucher à un système en faillite
- Pour les syndicats, se montrer et faire parler d’eux : les grèves de Septembre sont en effet des évènements très médiatisés, et donnent la possibilité d’être invité par Claire Chazal ou Laurence Ferrari
- Revivre ses 20 ans, garder espoir que tout va s’arranger, parce-que aujourd’hui on marche en chantant dans la rue.
Evidemment, l’opposition de gauche profite de cette situation pour faire “ses propositions” et dire que cette réforme n’est pas la bonne….
Les grèves de Septembre sont purement politiques
Les syndicats – qui ne représentent que 7% de la population active – souhaitent surtout montrer leurs nez, peu importe le motif cela fait des années que ces professionnels du syndicalisme Français, à commencer par Bernard Thibault, capitalisent sur ces évènements pour faire la promotion de leurs sigles.
La France est connue depuis longtemps pour ses célèbres grèves (merci 68′), mais il faut savoir que le profil des grévistes s’est spécialisé : selon les statistiques de la DARES, le Nombre de journées individuelles non-travaillées (JNIT) est en baisse depuis 1970, mais ce n’est pas le cas des administrations et services publics qui représentent aujourd’hui 85% des grévistes.
Les grèves sont devenues un simple outil Marketing, ce qui est assez ironique pour des syndicats et homme politiques de Gauche/Communistes. Et dans un pays où le “Service Public” n’a jamais trouvé son sens, les fonctionnaires des administrations sont des parfaits instruments pour ces pseudo-leaders politiques.
Les grèves : un coût supplémentaire pour l’économie
Le coût engendré par les grèves est sans doute le dernier souci de ceux qui les organisent et qui en profitent.
Et pourtant les grèves ont des conséquences immédiates sur les entreprises et sur tous ceux qui – ne faisant pas grève – en sont victime :
- Stress au moins 1 semaine avant : est-ce que je pourrai aller travailler? est-ce que j’annule mon déplacement?…
- Difficultés pour se rendre à son travail
- S’organiser pour faire garder ses enfants
- Pour les entreprises : pertes d’heures travaillés, désorganisation…
Tout ceci dans un contexte où l’on parle de crise et de déficit,… le phénomène des grèves semblent complètement paradoxale.
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