L’histoire de la liste des évadés fiscaux de HSBC vient d’être relancé Le Monde, qui publie par moins de 60 noms sur les 3000.
Alors 60/3000 = 2% !
Dans ces 2% on trouve le nom de Cédric Klapisch, réalisateur de l’Auberge Espagnole, et proche du parti socialiste à ses heures perdues. Ce nom fait vraiment tâche d’huile parmi les artistes de gauche, et en plus il déclare qu’il ne savait pas que c’était illégal d’avoir compte en Suisse non-déclaré.
Ce qui est gênant aussi, c’est de voir des noms comme Alain Afflelou ou Christian Karembeu : comment peuvent-ils, avec autant d’argent, être aussi mal conseillés !!
La leçon dans tout ça : si vous placez vos fonds offshore, ne soyez JAMAIS laxiste, n’allez pas en Suisse parce-que c’est pratique, pas loin des stations de ski et qu’en plus ils parlent en Français ! Car si c’est pratique pour vous, ce sera également très pratique pour le Fisc Français.
Allez en Suisse car vous êtres bien conseillé, que la banque dans laquelle vous déposez vos fonds n’a pas de présence en France, qu’elle a une vraie culture du secret bancaire. Exit donc tous les UBS, HSBC et autres grandes banques internationales ! Ceux qui ont placé leur argent auprès de La Poste Suisse ou des Banques Cantonales ont fait bien meilleur choix jusqu’ici.
Mais par les temps qui courent, la Suisse n’est plus une destination pour ouvrir un compte bancaire, il est d’ailleurs devenu très difficile d’ouvrir un compte en Suisse pour des sociétés étrangère (offshore par exemple).
Pour aller plus loin sur ce sujet des évadés fiscaux de HSBC, voici l’article de Bilan :
Les listings Falciani livrent leurs secrets sur HSBC
27 Janvier 2014PAR MATTHIEU HOFFSTETTER
Et si l’incitation à la fraude fiscale avait été généralisée chez HSBC? C’est ce que suggère le quotidien français Le Monde qui a eu accès aux listings Falciani et aux documents de l’enquête.Les fichiers volés par Hervé Falciani chez HSBC Suisse livrent leurs secrets. CONFLIT FISCAL Ils seraient 2956 contribuables français sur les listings dérobés par Hervé Falciani chez HSBC en Suisse. Mais ils présentent des profils très différents. Le quotidien français Le Monde dévoile dans son édition du lundi 27 janvier les coulisses de l’enquête menée par les services de police français sur les données fiscales et bancaires et récupérées par la Direction nationale des enquêtes fiscales (DNEF) et la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).D’emblée, Le Monde distingue plusieurs catégories de personnes listées: les personnes ayant régularisé leur situation voici longtemps, les fraudeurs plaidant l’étourderie et ceux qui semblent avoir délibérément voulu cacher des sommes au fisc français. Et, sur les deux listings distincts (mais dont les noms se recoupent parfois), les profils sont très divers: commerçants, chirurgiens, avocats, comédiens, chanteurs, antiquaires, sportifs, égrènent les auteurs. Une soixantaine de people
Pour le grand public, ils estiment qu’une soixantaine de noms devraient évoquer quelque chose: des people issus du monde du spectacle, du sport ou des affaires. Et c’est auprès d’eux que Gérard Davet et Fabrice Lhomme sont allés chercher des explications sur le phénomène. Avec d’abord des personnalités dont le compte en Suisse était déclaré et les sommes déposées en règle vis-à-vis du fisc: le footballeur Christian Karembeu, les frères Christian et François Picart (fondateurs de la chaîne de restauration Buffalo Grill), et Alain Afflelou figurent dans cette catégorie.
D’autres comme le psychanalyste et chroniqueur télé Gérard Miller, l’avocat Michel Tubiana ou encore Richard Prasquier, ancien président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), expliquent avoir entrepris des démarches de régularisation avant même que les services fiscaux ne les contactent pour l’enquête. Lui aussi dans ce cas, le réalisateur Cédric Klapisch explique que «le fisc m’a contacté au moment où je commençais à régulariser ma situation. Mon père habite en Suisse, il m’avait ouvert un compte à Genève, il n’y avait pas énormément d’argent dessus (NdlR: 247’000€ selon les informations du Monde). Je ne savais pas que c’était illégal. J’ai tout régularisé en 2012, et je n’ai plus d’argent là-bas».
D’autres par contre sont dans le viseur du fisc français pour ces sommes suspectes et n’ont pas souhaité répondre aux journalistes du quotidien français: un footballeur champion du monde en 1998, deux très célèbres acteurs français, un humoriste réputé, un chanteur et une ancienne Miss France. Sans oublier un élu, et pas un petit poisson: l’homme serait sénateur inscrit actuellement sous l’étiquette UDI (centre droit).
HSBC accusée d’avoir agi sciemment
Mais ce que révèlent aussi les auteurs de l’enquête, c’est ce que HSBC réfute depuis le départ: un système largement organisé au sein de la banque pour favoriser l’évasion fiscale et même décourager les vélléités des clients souhaitant se régulariser. Ainsi, l’avocat Laurent Azoulai aurait expliqué aux enquêteurs avoir voulu régulariser ses avoirs en Suisse (près d’un million d’euros) mais s’être heurté à l’hostilité de ses contacts dans la banque. L’un de ceux-ci, selon son témoignage recueilli par les enquêteurs, aurait «tenté avec insistance de (le) dissuader de régulariser: Il m’a dit que c’étaient des documents volés et qu’en essayant de régulariser ma situation, j’allais m’attirer les foudres du fisc français. En un mot, il a essayé de me faire peur».
Gérard Dravet et Fabrice Lhomme affirment, sur la base des documents d’enquête qu’ils ont réussi à se procurer, que cette attitude était communément partagée au sein de l’établissement financier.
Déjà en amont, la fraude semble, selon les auteurs du dossier, avoir été organisée par la banque. Et de citer un passage d’un rapport des enquêteurs: «la banque propose de façon systématique diverses mesures de contournement en vue d’échapper à l’impôt. Pire encore, la banque propose même ses services pour la constitution de la société». Ce qui contredirait la version de HSBC qui a toujours affirmé être étrangère à ces pratiques et n’avoir en rien facilité les démarches frauduleuses de ses clients indélicats.
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