Wikipedia parle plutôt d’Expatriation Fiscale :
C’est la démarche qui consiste pour une personne ou une entreprise à changer légalement de résidence fiscale afin de se mettre dans une situation fiscale plus favorable.
Au delà de cette définition, un entrepreneur prend aussi en compte la facilité de gestion de son entreprise. Car lorsque l’on créé sa première entreprise on part souvent de rien, on n’est pas encore concerné par les sujets de “riches”, donc on recherche avant tout un environnement favorable à la création d’une entreprise et qui nous permet de nous consacrer au développement de l’activité, sans perdre de temps dans les couloirs des administrations.
Parmi les destinations, Wikipedia souligne les plus évidentes:
Pour s’expatrier, les Français choisissent habituellement des destinations francophones et/ou géographiquement proches, le choix s’effectuant en fonction de l’objectif fiscal et des conditions d’accueils :
- La Belgique a la faveur des patrons et retraités, qui bénéficient d’une fiscalité sur les revenus financiers réduite, de l’absence d’impôt sur les plus-values, de l’absence d’ISF, d’une grande proximité avec Paris et de la qualité de vie de Bruxelles, ville internationale et ouverte.
- L’Italie est choisie par les retraités qui souhaitent échapper aux droits de succession et bénéficier d’un climat agréable.
- Le Royaume-Uni et le Canada francophone (qui offre, via le Québec, des facilités d’émigration pour les Français) sont souvent choisis par ceux qui désirent fonder une entreprise
- La Suisse (grâce au forfait fiscal pratiqué par certains cantons) attire les très grandes fortunes et les professionnels ayant leur revenus hors du pays (sportifs, acteurs, chanteurs)
Et un chiffre très intéressant est précisé :
si les capitaux qui ont fui à cause de l’ISF avaient été investis en France, ils auraient rapporté entre 6 et 8 milliards d’euros par an en TVA ou en impôts sur les sociétés.
On parle donc de milliards de pertes pour l’Etat Français, qui ne se déplacent pas forcément à l’autre bout du monde – comme le mot “exil” pourrait laisser penser, mais simplement chez ses voisins tels que la Belgique, la Suisse ou le Royaume-uni.
Le fait que le gouvernement actuel minimise les conséquences réelles de l’exil fiscal est dramatique, cela ne fera qu’accentuer le problème.
Francois a écrit
Bien le bonjours de l’ile Maurice où je me suis installé il y un an avec famille et entreprise sur le web. Pour moi le déclic a été cette loi du PLF 2013, TROP c’est TROP, l’état francais se passera donc de mes impots.
http://www.leblogpatrimoine.com/impot/gerant-majoritaire-et-dividendes-les-cotisations-sociales-rsi-sont-maintenant-dues.html
Nous sommes bien heureux ici, mais au fond de moi j’ai mal, car j’ai très mal vécu ce matraquage fiscal. Pourquoi,moi qui ait toujours bossé dur, sans tricher, sans me plaindre, qui a pris tous les risques, pourquoi je m’en suis pris plein la g… ? Pourquoi avoir 30% des bénéfices de mon activité en net-net c’était déjà trop? Oui j’ai une haine diffuse qui j’espère avec le temps passera, comme toutes velléités de rentrer un jour dans ce pays de fou.
Entrepreneurs de France fuyez ce pays qui ne vous aime pas et qui vous plume.